Pour les budgets serrés : les campings et auberges sympas

Le bon plan, quand on voyage léger (et qu’on aime l’ambiance nature), c’est de dormir en camping. Dans les Gorges du Verdon, il y en a une flopée, mais tous ne se valent pas. Le **Camping La Source** à Les Salles-sur-Verdon est top si tu veux te réveiller avec vue sur le lac de Sainte-Croix. Emplacements bien ombragés, sanitaires propres (oui, c’est important), et surtout une ambiance super détendue. Pour une auberge un peu roots mais conviviale, regarde du côté de **Castellane** : l’Auberge du Point Sublime porte bien son nom, la vue est dingue, et les randonneurs s’y croisent autour d’un plat chaud le soir.

Pour un bon rapport qualité/prix : les gîtes et chambres d’hôtes

Perso, c’est souvent mon compromis préféré : pas trop cher, un vrai lit, et surtout des hôtes passionnés du coin. Si tu veux une adresse tranquille, check le site https://gitevillamadona.fr : le gîte est idéalement situé près de Moustiers-Sainte-Marie (un village absolument magnifique, un peu perché, plein d’artisans). Ambiance familiale, déco provençale sans chichi, et un petit déjeuner avec confiture maison – franchement, ça fait toute la différence quand tu pars tôt randonner.

Autre coup de cœur : la **Maison du Roc** à Rougon. Simple mais pleine de charme, avec une terrasse qui donne sur les gorges. Tu peux presque sentir le vent qui remonte de la rivière. Le soir, on entend les grillons et parfois même les vautours tourner dans le ciel au loin. C’est ce genre de détail qui te fait tomber amoureux du Verdon.

Pour se faire plaisir : hôtels de charme et écolodges

Si tu veux un séjour plus confortable, il y a de vraies pépites dans la région. L’**Hôtel des Gorges du Verdon** à La Palud est une valeur sûre : spa, piscine à débordement, et surtout une vue qui te scotche. Pas donné, mais c’est le genre d’adresse où tu te dis que tu as bien fait de te faire un cadeau. Et si tu veux un hébergement plus atypique, teste les **écolodges du domaine de Chanteraine** : cabanes en bois, ambiance nature chic, parfait pour un week-end déconnexion sans renoncer au confort.

Pour une expérience insolite : dormir sous les étoiles (ou presque)

Tu veux une nuit dont tu te souviendras ? Tente la **bulle panoramique** à proximité d’Aiguines. Tu dors littéralement sous la voûte céleste, sans moustiques (promis), dans un cocon transparent. Le matin, tu ouvres les yeux sur le lac, les montagnes au loin, et tu te dis que c’est un peu irréel. C’est pas forcément donné, mais pour une occasion spéciale, ça vaut le coup.

Quel village choisir pour dormir dans le Verdon ?

Petite astuce : choisis ton camp de base selon ton programme.

* **Moustiers-Sainte-Marie** si tu veux flâner, faire du kayak et profiter du lac.
* **Castellane** si tu es branché rando et canyoning.
* **La Palud-sur-Verdon** si tu veux être au cœur des routes panoramiques, comme la fameuse route des Crêtes.

Chaque coin a sa personnalité, et franchement, même en changeant de village tous les deux jours, on ne s’en lasse pas.

En résumé

Dormir dans les Gorges du Verdon, c’est déjà une partie de l’aventure. Que tu sois plutôt tente, gîte ou hôtel chic, il y a de quoi trouver ton bonheur sans galérer. Et surtout, réserve tôt, surtout en été – les bons plans partent vite (et les prix flambent). Alors, t’es plutôt camping sauvage ou spa avec vue sur les falaises ?

Avant de plonger dans l’itinéraire, un petit conseil pratique : si tu veux goûter aux spécialités locales (et crois-moi, il faut !), jette un œil au site https://produits-locaux-ancenis.fr. Tu y trouveras des produits du coin à ramener dans ton sac. Ça évite le piège des souvenirs industriels sans saveur, et puis c’est sympa d’encourager les producteurs du coin.

Jour 1 : histoire, château et Loire

Le matin, direction le Château d’Ancenis. Même si tu n’es pas fan des vieilles pierres, impossible de zapper ce monument. La façade Renaissance est assez photogénique, et le petit musée à l’intérieur raconte bien la vie locale. J’avoue, ce n’est pas Versailles, mais justement : c’est plus intime, plus humain.

En sortant, tu peux marcher jusqu’à la chapelle des Ursulines. Elle n’est pas toujours ouverte, mais quand tu as la chance d’y entrer, tu sens vraiment le poids des siècles. Si tu n’aimes pas trop les visites culturelles, pas de panique : la Loire n’est jamais loin. File sur les quais, ça respire la tranquillité. Perso, j’adore juste m’asseoir sur un banc et regarder les bateaux filer doucement.

Pour déjeuner, tu as le choix : quelques brasseries dans le centre ou, si tu veux quelque chose de plus authentique, une table qui propose les fameux poissons de Loire. Le sandre au beurre blanc… ça, c’est un vrai classique de la région.

L’après-midi, fais un petit détour par le pont d’Ancenis. Il a ce côté un peu carte postale avec ses câbles et sa vue directe sur le fleuve. Ensuite, si tu as encore de l’énergie, loue un vélo (il y a plusieurs loueurs en ville) et suis la Loire à Vélo. Même une petite portion suffit pour sentir le vent, écouter les oiseaux et avoir cette sensation d’évasion.

Jour 2 : marchés, vignobles et villages

Si ton séjour tombe un samedi matin, ne rate pas le marché d’Ancenis. C’est vivant, coloré, bruyant parfois, mais tellement agréable. Tu trouveras de tout : fromages, fruits, vins locaux… et des vendeurs toujours prêts à papoter. Je trouve que c’est le meilleur moyen de capter l’ambiance d’une ville.

Ensuite, impossible de visiter Ancenis sans parler vin. On est en plein dans le vignoble du Muscadet et de l’Anjou. Tu peux réserver une petite dégustation dans un domaine pas loin (en voiture ou à vélo si tu veux vraiment t’imprégner du paysage). Honnêtement, même si tu n’es pas expert en vin, les vignerons sont souvent passionnés et t’expliquent avec des mots simples.

L’après-midi, prends le temps d’explorer les environs. Par exemple, le village de Champtoceaux (à 10 minutes en voiture) vaut le détour pour ses ruelles et surtout pour la vue panoramique sur la Loire. C’est l’endroit parfait pour une dernière balade avant de reprendre la route.

Où dormir et petits conseils

Côté hébergement, tu as l’embarras du choix : un hôtel en centre-ville si tu veux tout faire à pied, ou une chambre d’hôtes dans la campagne si tu préfères le calme et les chants d’oiseaux le matin. Les prix restent assez raisonnables comparés à d’autres villes de Loire.

Petit tip : Ancenis est assez compact, donc inutile de tout faire en voiture. Tu peux largement circuler à pied et en vélo. Et si tu as envie de pousser l’aventure, sache que le train relie très vite Nantes et Angers. Pratique si tu veux prolonger ton séjour.

En bref

Visiter Ancenis en 2 jours, c’est un mélange parfait entre patrimoine, Loire, gourmandises et ambiance locale. Tu n’auras pas le temps de t’ennuyer, mais tu ne seras pas non plus dans une course folle. Et toi, tu serais plutôt team château et vieilles pierres ou team balade à vélo au bord de l’eau ?

Jour 1-3 : Tokyo, la claque urbaine

Impossible de commencer ailleurs qu’à Tokyo. La capitale, c’est un mélange de gratte-ciels, de petits temples cachés et de quartiers complètement fous. Perso, la première fois que j’ai mis les pieds à Shibuya, avec son passage piéton géant, j’ai eu l’impression d’être dans un film. Et à l’opposé, le calme du sanctuaire Meiji-jingū m’a donné l’impression d’avoir changé de planète.

En trois jours, concentrez-vous sur les essentiels : Shinjuku pour ses néons et ses bars minuscules, Asakusa avec son temple Senso-ji, Akihabara pour l’univers geek, et une balade à Harajuku pour les looks complètement décalés. Petit conseil : prévoyez une soirée à Golden Gai (Shinjuku), des micro-bars qui tiennent à peine 5-6 personnes. C’est typiquement tokyoïte et inoubliable.

Jour 4-5 : Nikko ou Hakone, une bouffée de nature

Après Tokyo, je vous conseille une escapade. Deux choix : Nikko pour ses sanctuaires classés à l’UNESCO et ses forêts sublimes, ou Hakone pour les sources chaudes avec vue sur le mont Fuji. Les deux sont accessibles en train en 2h environ. Perso, j’ai un faible pour Hakone : se baigner dans un onsen extérieur, entouré de vapeur et voir le Fuji au loin, ça reste gravé.

Jour 6-8 : Kyoto, le cœur traditionnel

Kyoto, c’est le Japon des cartes postales : temples dorés, jardins zen, maisons en bois et ruelles éclairées aux lanternes. Trois jours, c’est le minimum pour en profiter. À ne pas manquer :

• Kinkaku-ji, le fameux Pavillon d’or (oui, il brille vraiment au soleil).
• Fushimi Inari Taisha, avec ses milliers de torii rouges qui montent dans la montagne.
• Arashiyama et sa bambouseraie (prenez-y tôt le matin, sinon c’est la foule).

Et surtout, perdez-vous dans Gion, le quartier des geishas. Le soir, les ruelles sont magiques.

Jour 9 : Nara, une parenthèse avec les daims

À 45 minutes de Kyoto, Nara est parfaite pour une journée. Vous y verrez le gigantesque Bouddha du Todaiji et surtout… des daims en liberté qui se baladent dans le parc. Attention, ils sont mignons mais un peu voleurs : un m’a chipé ma carte en plein pique-nique !

Jour 10-11 : Osaka, l’énergie et la street food

Osaka, c’est l’opposée de Kyoto. Ici, tout est bruyant, lumineux, vivant. Le soir, le quartier de Dotonbori est une explosion de néons et d’enseignes géantes (vous verrez le fameux Glico Man). Et niveau bouffe, c’est la folie : testez les takoyaki (boulettes de poulpe) et l’okonomiyaki (une sorte de crêpe garnie). Perso, j’ai rarement aussi bien mangé qu’à Osaka, et pour pas cher !

Jour 12-13 : Hiroshima et Miyajima

Direction Hiroshima pour un moment plus fort. Le musée de la paix est bouleversant, mais indispensable pour comprendre l’histoire. Juste à côté, prenez le ferry pour Miyajima, l’île au grand torii rouge flottant. C’est un des paysages les plus iconiques du Japon. Prévoyez une nuit sur place si possible, c’est encore plus magique quand les touristes repartent le soir.

Jour 14-15 : Retour à Tokyo

Derniers jours à Tokyo pour finir en beauté. Profitez-en pour faire un peu de shopping à Shibuya ou Ginza, visiter le marché de Tsukiji (pour un petit-déj sushi à 8h du matin) ou simplement flâner dans les parcs. Perso, j’adore finir par Ueno : zoo, musées, et un grand parc où les Tokyoïtes viennent se balader.

Infos pratiques pour ce voyage

• Transport : Prenez un Japan Rail Pass (JR Pass). Pour 2 semaines, ça vaut le coup : vous sautez de ville en ville en Shinkansen comme un pro.
• Budget : Comptez environ 80-100 € par jour (logement, repas, transports locaux). Bien sûr, ça varie, mais le Japon n’est pas forcément hors de prix si vous mixez hôtels classiques et petits restos locaux.
• Logement : Essayez au moins une nuit en ryokan (auberge traditionnelle). Oui, dormir sur un futon au sol, avec un dîner kaiseki, c’est une expérience à part entière.

Alors, prêt pour le Japon ?

En 15 jours, vous n’aurez pas tout vu (impossible), mais avec cet itinéraire, vous aurez un super aperçu : le Japon moderne, le Japon traditionnel, la gastronomie, la nature, et même un peu de spiritualité. Et puis, soyons honnêtes : ce premier voyage donne surtout envie d’y retourner. Vous savez déjà où vous iriez la prochaine fois ?